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Optimiser le suivi agronomique : outils, pratiques et impact pour l’agriculture de demain

Introduction

Face à des enjeux croissants de rentabilité, de durabilité et de traçabilité, le suivi agronomique des exploitations devient un pilier central de la gestion agricole moderne. Il permet non seulement de planifier et d’ajuster les pratiques culturales, mais aussi de répondre aux exigences réglementaires et sociétales. Cet article explore les bonnes pratiques, les outils les plus performants et les bénéfices mesurés sur le terrain.

1. Enjeux du suivi agronomique optimisé

Le suivi agronomique assure une vision globale et structurée des interventions menées sur chaque parcelle. Il permet de :

  • Améliorer la rentabilité des cultures grâce à une meilleure analyse des coûts et marges,
  • Renforcer la durabilité via la réduction des intrants et l’optimisation des ressources naturelles,
  • Assurer une traçabilité complète des pratiques pour répondre aux exigences PAC et aux attentes sociétales,
  • Valoriser les productions grâce à des données fiables et partageables.

Aujourd’hui, environ 64 % des agriculteurs français utilisent un logiciel de gestion parcellaire. L’exploitation des données devient ainsi un levier majeur de pilotage et de décision.

2. Bonnes pratiques pour un suivi agronomique efficace

Un suivi agronomique optimisé repose sur plusieurs piliers :

  • Gestion technique rigoureuse : planification des itinéraires techniques, enregistrement précis des interventions, suivi des rendements et qualité.
  • Suivi analytique économique : comptabilité analytique pour piloter les charges, trésorerie, marges et coûts de production.
  • Traçabilité exhaustive : archivage systématique des données (semis, traitements, fertilisation, récoltes).
  • Maîtrise des intrants : modulation des apports grâce à des cartes de besoins, réduction des produits chimiques.
  • Suivi environnemental : gestion de l’eau, de la fertilité des sols, du stress hydrique, et des couverts végétaux.
  • Organisation et logistique : plannings, gestion des stocks, maintenance du matériel, gestion RH.

3. Indicateurs clés à suivre

Le pilotage agronomique s’appuie sur plusieurs indicateurs essentiels :

  • Techniques : rendements, IFT, taux de protéines, état sanitaire des cultures.
  • Economiques : marge brute par hectare, coûts de production, EBE.
  • Environnementaux : consommation d’eau, qualité du sol, biodiversité, empreinte carbone.
  • Sociaux : charge de travail, organisation, participation aux décisions.

4. Statistiques et tendances en France

  • Plus de 40 000 agriculteurs utilisent Mes Parcelles.
  • 64 % des exploitants sont équipés de logiciels de gestion parcellaire.
  • En grandes cultures, 13 % délèguent leur gestion à des prestataires.
  • Jusqu’à 20 % d’engrais économisés grâce à la modulation intra-parcellaire.
  • 1 million d’hectares sont suivis par satellite en France.
  • En 2026, le registre phyto devra être numérique.

Conclusion

Le suivi agronomique est plus que jamais un facteur clé de performance. Associé à des outils numériques performants et à une organisation rigoureuse, il permet d’améliorer :

  • la rentabilité,
  • la conformité réglementaire,
  • la durabilité environnementale,
  • la traçabilité des pratiques,
  • la valorisation des produits.

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